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Les Oeuvres de Miséricorde

Les sept œuvres de miséricorde corporelles

 

Les six premières œuvres de Miséricorde corporelles sont énumérées par saint Matthieu dans la Parabole du Jour du jugement: « Nourrir l'affamé, abreuver l'assoiffé, accueillir l'étranger, vêtir les malheureux, soigner les malades, et visiter les prisonniers »; « ensevelir les morts » apparaît au cours du XIIe siècle et a été ratifié en 1220 par la collection canonique de Raymond de Peñafort. Elles sont déjà présentes partiellement dans l'Ancien Testament dans le Livre d'Isaïe.

 

La septième, la visite aux prisonniers, est indiquée dans l’Épître aux Hébreux.

 

Les sept œuvres de miséricorde corporelles sont donc :

 

1. donner à manger aux affamés ;

2. donner à boire à ceux qui ont soif ;

3. vêtir ceux qui sont nus ;

4. accueillir les pèlerins ;

5. assister les malades ;

6. visiter les prisonniers ;

7. ensevelir les morts.

 

Des ordres religieux ont été créés pour se vouer à l'accomplissement de chacune de ces œuvres. Ainsi, les Trinitaires, qui visitaient les prisonniers, ont entrepris une œuvre de rachat et de délivrance des captifs.

 

Les sept œuvres de Miséricorde spirituelles

 

La tradition des œuvres de Miséricorde spirituelles remonte aux Pères du désert. Elles sont énumérées par Saint Thomas d'Aquin.

 

Elles sont au nombre de sept :

 

1. conseiller ceux qui sont dans le doute ;

2. enseigner les ignorants ;

3. avertir les pécheurs ;

4. consoler les affligés ;

5. pardonner les offenses ;

6. supporter patiemment les personnes ennuyeuses ;

7. prier Dieu pour les vivants et pour les morts.

 

 

La sauvegarde de la création comme œuvre de miséricorde

 

Le , à l'occasion de la deuxième Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la Création, le pape a évoqué la sauvegarde de la maison commune qui demande les « simples gestes quotidiens par lesquels nous rompons la logique de la violence, de l’exploitation, de l’égoïsme […] et se manifeste dans toutes les actions qui essaient de construire un monde meilleur » et ajouté que la « sauvegarde de la Création » doit être considérée comme une œuvre de miséricorde.