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Extraits de la pièce

Et pourquoi moi je dois parler comme toi
Avant-goût

Mes chers parent cet le 22 avril vous venez pas me trouver souvent mes cher parent quand vous voulez venir me cherchez, il faut me répondre

 

Ge salue bien tout le vilage vous faut venir me chercher dans les deux jours Vous faut me faire cel plaisir

Ge mennui un peu à Marsens et geait pas mes femmes ge peut pas dort quand ge veux

Vous m’avez pomit de venit me cherchez dan les trois jours et Pierre Page il ma dit la dernière fois qu’il est venu me trouver il ma dit vous viendrez dans les set jours vous faut venir dans les deu jour comme geai dit. Il ma dit tu faut foutre dehors la folie du dedans de ta tête. Genai point Comment fatil faire pour vous contanter ?

C’est la dernière fois que ge fai attention a votre mauvaise raison parque je les connais toute. je me commande a vousmes cher parant ge vous a branse de toumon cœur geai une bomme complaisance gé un bonne esprit geai une bonne idée sérieusement ge suis fran ge suis brave ge sui toutauciel e gele serez toujours pendanl’eternité a revoir mes cherparents je peux aussi trailler vous faut venir me chercher

Ge veu aller dans mon vilage pour trouver mes chers amie paquegeai baucoup damour ge sit bien cortiser gaime bien les filles à lage de soixant, geai beaucoup baiser de fois ma vie et gen baiserai beaucou de plus. Je sai bien travilé.

Ge vous abrancerez de tout mon coeur pandant l’est enité vous m’avez tenu pour un demi fou cet pas come ça

A la fin du conte nous seront tous ociel

 

Jules page

 

 

 

Lettre du 28 novembre 1963

 

Perreux l’Hospice Pavillon H.5. au canton de Neuchâtel.

Monsieur Daiber Samuel Ernest malade ottomane zofingien. Zofinge. Jeune Gens.

Sieur Wintelet Docteur,

 

Veuilladez me délivrançader mes yeux du Bllou larcinguique.

Veuilladez me délivrançader ma respiradée, ma pensadée, ma voixadée de tout Bllous

et à distance à travers les fenêtres au dehors et jusqu’aux habitations que l’on voit à distance, de tous les Bllous : cela donne lieu à des persécutionadements. Cela Exténuade.

Aggréez Sieur Winterlet docteur mes salutations

P.S: Si je n’avais pasement été Pseudonimme, j’aurais été officielle. Depuis le canton de Genève on nous autorisait à rester Existant. Mais depuis Perreux, quelque obbèzze soisje, depuis la coupablée Flaguée Licée Comises par demoiselle Dessouslavysse doctoresse, ce n’est plus la même chose. Même notre avènement ottomane s’y trouvera. Nous nous trouvons sans espérance de salut. C’est regrettable pour tous ceux que cela concerne. Je me suis trouvé chassadé pendant cinque ans de tout circuladement. Il paraît que cela a donné lieu aux tromponge, Utopionge : c’est Effrayantadique. Cette Demoiselle Dessouslavysse doctoresse a trompé utopié la confiance de tous aux téléphonements, et réceptiser Tous ceux qu’Elle est parvenue à atteindre. Et je ne sais pasement si Elle a comuniquadér. Je sais pasement si c’est Exacte ce que j’écrivaine à son sujet, ou bien si c’est vrai qu’Elle voulait m’apprendre toutes ces questions bûliquades. Brûliquades. Sachez que cela m’a Effrayadé. Toutes ces pensadées de malades. et de doctors, par leurs Bllouismes. C’est pourquoi je comande Délivrançadées de toutes espèces. Vu que j’ai Pseudonimme, je ne supporte pasement ces Bllouismes. On a voulu se servir du Bllou dans mes yeux, et du Bllouisme à distance pour m’instruire, pour m’apprendre à parler, vu ce Pseudonimme avortonique qui ma gardé muet d’ignorancie. Et comme je ne savais pasement que l’étais officielle, qu’il y avait des officielles à Neuchâtel, que j’aurais eut possiblé in plus que plus qu’in de visiter. Je regrette cela cette absence ignorancique. Je leur aurais comandé une tête à ces officielles à Neuchâtel, pour parvenir à m’instruire. Je n’aurais pasement été timide. Ils m’ont gardé, ces Daibers, muet d’ignorancie à ce sujet. J’ai tout entendu, ouï, par demoiselle Dessouslavysse ici à Perreux l’Hospice Pavillon H.5. chassadé du circuladement auquel tous ont droit. Il faut me délivrançader doctoresse coupable : responsablissme. coupablissme. fautablissme. manquissme. ratissme. prêtissme. Parce qu’Ils ont beau cessadé, cela ne cessade pasadement. Pensez donc : il y a 5 ans que cela dure. J’ai essayadé 20 fois de m’en aller par ces pasteurs scientistes sectiste. Et chaque fois c’est l’ignorancie qui m’en a empêchadée. Alors j’ai cessadé décrivainer. C’est dérisoire. Voilà ce qu’il y a : officiellement : je parviens à parlotter, à parler, à paroler, come tout le monde. Aujourd’hui je voudrai m’instruire en raspirant officiellement Etcs. – Alors à cause de cela j’aurais trouvé pardonnance. absolvance : Je ne sais pasement si c’est comme cela aujourd’hui.

PS: Il faut espérader que ce n’est pasadement vrai tout ce que je vous ai écrivainé au sujet de Mademoiselle Dessouslavysse Doctoresse. C’est plutôt le Pseudonimme que j’ai, qui s’est perpétualadement Effrayadé, vu que mes yeux se trouve bllouer larcinguiquement.. Je me rajoie des Livrançadées comandées.

 

Monsieur Daiber Samuel Ernest.

 

 

Je refuse cette bonne Croix Rouge. Je ne le suis pas du tout. Il me faut un logement oficiel, pour raspirer, rasprirer; raspirler, en Réalisateur, rélistateur. Je Veux être seul,

tout seul. Je demande Comande à sortir de ce Perreux, à le quitter; je ne veux pas qu’on le perpétue. Je m’oppose à ce que l’on me conduise, que l’on m’enfermeture de nouveau dans un Hospice; je ne veux pas. on est pas chez soi. Et le temps fuit effrayament. Et je ne veux pas que l’on m’impose un FRmier qui prenne, qui s’empare de ma Place Ligne Rang Position. Je ne veux pas que l’on me rature de la circulatut, circulation, que toutes, tous, ont droit. Je veux mes droits civiques comme chacun. Je ne veux pas que l’on me traite en désuette. Je suis normal. Il aurait fallut le réalisater. Je ne veux pas qu’on m’orpheline. Il me faut seulement un guide, pour me conduire jusqu’à mon logement oficiel, depuis la station d’aviation. Tout me donner gratuitement. Je ne suis qu’abstinentique qu’abstinencique. Besoin modeste: assiete plate. Entretien sommaire necessaire stricte. Il faut avoir recours à Police ou a Huissier ou à Gendarme. Qu’ils soient très atteinds, supprimés, pistolés. Raturés de leurs naissances, pour s’être autorisés à m’attentater en

Bûladements officiellades..

Aggréez Sieur Wintelet Docteur mes salutations.

 

Monsieur Daiber Samuel Ernest.

malade. Pavillon H.5. –