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6 spectacles qui réinventent les classiques

Qu’ils parlent d’amour, de guerre ou de sujets de société, les grands classiques du répertoire résonnent au présent grâce aux talents de metteurs et metteuses en scène qui en offrent une lecture éclairée !

LA SECONDE SURPRISE DE L'AMOUR

 

Marivaux (1727) réinventé par Alain Françon, qui invite à goûter cette langue, ces échanges verbaux qui, seuls, - on le sait, on le sent - offriront le salut. C’est du pouvoir subtil que les mots ont sur notre cœur dont il est question ici. Pour porter cette bouleversante comédie romantique, le metteur en scène s’est entouré d’une troupe fidèle dont Georgia Scalliet, Molière du jeune talent féminin en 2011 pour son rôle dans Les Trois Sœurs de Tchekhov à la Comédie-Française sous la direction… d’Alain Françon.

 

 

PEER GYNT

 

Ibsen (1867) réinventé par David Bobée qui s’empare de ce texte que l’auteur estimait être ce qu’il avait écrit de plus fou, pour en faire une magistrale fête faisant la part belle à la musique et à la danse ! Peer Gynt se fait le miroir de notre monde, dans une fête foraine abandonnée, en ruine, il nous confronte à l’individualisme, au cynisme et aux inégalités. Pour incarner ce menteur, ce vaurien adorable ivre de rêve, David Bobée a choisi le captivant Radouan Leflahi qu’on avait déjà pu applaudir aux côtés de Béatrice Dalle dans Lucrèce Borgia.

 

 

 

 

ILIADE, ODYSSÉE

 

Homère (VIIIème siècle av. J.-C.) réinventé par Pauline Bayle, qui a l’art de dynamiter les grands récits en les réécrivant pour ne garder que l’essentiel et faire résonner les thématiques mythologiques au présent : comment faire la guerre, comment en revenir. Cinq jeunes interprètes, débarrassé.e.s des considération de genre ou d’âge, en jean, en t-shirt, portent cette épopée dans une langue hybride entre Homère et le parler d’aujourd’hui

 

 

 

 

L’ABSENCE DE PÈRE

 

Tchekhov (1878) réinventé par Lorraine de Sagazan, qui s’empare de Platonov pour dresser le portrait d’une génération désenchantée. Huit jeunes adultes au cœur du public dans un aller-retour entre le texte de Tchekhov et sa traduction libre, entre fiction et réalité, entre personnes et personnages. Cette bande de trentenaires, on la connait, c’est nous, nos amis, leurs interrogations sont les nôtres : le conditionnement social, l’incapacité à faire communauté, le dur métier de vivre.

 

 

 

 

LE DRAGON

 

Evgueni Schwartz (1943) réinventé par Thomas Jolly. Une féérie politique qui raconte l’histoire d’un héros qui libère un village d’un dragon tyrannique, mais ce héros installera une tyrannie bien plus sourde dans le village… Si le texte d’origine s’attaque au national socialisme allemand d’Hitler, il est troublant d’y trouver des résonnances plus contemporaines…

 

 

LUCRÈCE BORGIA

 

Victor Hugo (1833) réinventé David Bobée, qui reprend sur la Grand-Place son spectacle détonnant qui a marqué les premiers pas au théâtre de Béatrice Dalle. Un spectacle de chair et de sang porté par une troupe athlétique, représentative de la jeunesse d’aujourd’hui. Béatrice Dalle y incarne une femme admirable autant que détestable, mais surtout une mère en quête de rédemption.

 

 

 

 

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