accueil > Danbé

du 13 au 17 janvier 2015

Danbé

De Aya Cissoko et Marie Desplechin
THEATRE SONORE

Danbé veut dire dignité en bambara. C’est la langue du Mali.
C’est là où sont nés les parents d’Aya Cissoko, qui ont immigré dans les années 70 à Paris. C’est là que la petite fille va apprendre, dès l’âge de 8 ans, la boxe française et décrocher à 21 ans un premier titre de championne du monde puis un second (2003) et puis un autre, le dernier, en boxe anglaise (2006). Derrière ces succès sportifs, il y a un destin tragique qu’Aya a confié à Marie Desplechin, co-auteur d’un livre lumineux (Grand prix de l’héroïne Madame Figaro 2011).
L’histoire d’une fillette heureuse de Ménilmontant, brutalement confrontée à une série de deuils familiaux et à la maladie de sa mère qui choisit, contre l’avis de sa famille, de rester vivre en France pour ses enfants. « La boxe fait plutôt office de refuge, de retraite même. On considère la boxe comme un sport violent. Mais je trouve, moi, que la vie est violente », explique Aya Cissoko dans ce récit d’apprentissage, intense et plein d’espoir, qui raconte, sans pathos, comment on affronte les épreuves et comment on en triomphe.

Poursuivant une démarche artistique collective autour d’une photographie sonore et littéraire de la France (L’Histoire de Clara, sa création précédente), la Cie (Mic)zzaj nous invite à vivre l’expérience intime de ce récit, assis sur des coussins, casques audio sur la tête. Installés au milieu du public, une narratrice et deux musiciens livrent une composition musicale hors du commun sur la vie d’Aya Cissoko.

Texte publié aux Éditions Calmann-Lévy

_
AU BORD DU PLATEAU
JEUDI 15 JANVIER
Rencontre avec l'équipe artistique après la représentation

_
Production : (Mic)zzaj
Production déléguée : Compagnie (Mic)zzaj
Photos : Emmanuel Rioufol

Infos pratiques
L'Idéal, Tourcoing

> Télérama
« Outre l'exceptionnel talent des interprètes (une narratrice et deux musiciens), ce dispositif est une expérience unique à vivre. »
Françoise Sabatier-Morel

> Le Thor
« Une démarche singulière dans laquelle on se glisse, spectateur et auditeur, comme dans un conte multidimensionnel. C'est une narration apaisée dont la douceur s'oppose à une histoire de vie, pleine de dureté et de violence. C'est le fabuleux destin d'Aya Cissoko. »

> La Terrasse, le 30 mars 2013
« La tragédie se fait récit intime, les protagonistes parlent au creux de l’oreille du spectateur par un jeu de casques et une mise en scène mêlant plateau et public. Le spectateur – l’auditeur ? – écoute un spectacle qui se trame sous ses oreilles, presque les yeux fermés. »
V. Fara

Tarifs

Plein tarif : 25€

Plus de 60 ans : 20€

Moins de 30 ans : 10€

Sans emploi : 7e

Distribution

 

Adaptation : Olivia Kryger
Création musicale et sonore : Pierre Badaroux et Laurent Sellier

Avec Olivia Kryger (voix parlée),  Pierre Badaroux (contrebasse, basse électrique, ukulélé, kalimba, live electronic, voix), Laurent Sellier (guitare, guitare préparée, percussions, futujara, live electronic, voix)

 

Production

 

Production : (Mic)zzaj Production déléguée : Compagnie (Mic)zzaj Co-production : La Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration -
Paris et La Ferme de Bel Ebat - Théâtre de Guyancourt. Avec le concours du Théâtre - Scène nationale de Mâcon ; le Bateau Feu - Scène nationale de Dunkerque ; La Traverse - Le Bourget du Lac ; le Carré Belle Feuille - Ville de Boulogne-Billancourt