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Anton Tchekhov

Biographie

Anton Pavlovitch Tchekhov (en russe : Антон Павлович Чехов) est un écrivain russe.



Il étudie la médecine à l'université de Moscou et commence à exercer à partir de 1884. Mais se sentant responsable de sa famille, venue s’installer à Moscou après la faillite du père, il cherche à augmenter ses revenus en publiant des nouvelles dans divers journaux. Le succès arrive assez vite, mais il ressent les premiers effets de la tuberculose, qui le contraint à de nombreux déplacements pour trouver un climat qui lui convienne mieux que celui de Moscou.



En 1878, Tchekhov rédige pour la première fois une pièce de théâtre, laquelle doit avoir pour titre Sans Père et est dédiée à Maria Iermolova, une actrice renommée qu’il admire. Mais cette pièce ne rencontre aucun écho favorable à Moscou à cause de ses multiples remaniements tardifs.



Dans les années 1890, Tchekhov se consacre à la dramaturgie : en 1887, il assiste à la création de sa première grande pièce, Ivanov puis, entre 1888 et 1889, il écrit plusieurs petites pièces en un acte ainsi que L’Homme des bois qui, une fois remaniée en 1896 sous le titre d’Oncle Vania, devient sa prochaine pièce importante qui demeure aujourd’hui une de ses pièces les plus connues.



Bien que refusant l'engagement politique, il semble extrêmement sensible à la misère d’autrui. Il ouvre des dispensaires, soigne gratuitement les plus pauvres, et favorise la création de bibliothèques. En 1890, malgré la maladie, il fait un séjour d'un an au bagne de Sakhaline pour témoigner des conditions d’existence des bagnards (L’île de Sakhaline, 1891).



Trois ans avant sa mort, il se marie avec Olga Knipper, une actrice du Théâtre d’art de Stanislavski. Il meurt en Allemagne, lors d’une cure dans un sanatorium, à l'âge de 44 ans. Il est enterré à Moscou, au cimetière de Novodevitchi.



Dans l'œuvre de Tchekhov, les personnages sont terriblement humains, égarés entre leurs regrets et leurs espoirs. Les nouvelles d’abord (près de 650), le théâtre ensuite (La Mouette, La Cerisaie), font de Tchekhov, de son vivant, une gloire nationale russe, à l’égal de Dostoïevski et de Tolstoï.